Performance
Installation
UMAA
Olivia Grandville
Structure gonflable à mi-chemin entre l’organisme vivant et le dôme, l’UMAA : Unité Mobile d’Action artistique, est une bulle éphémère, un lieu de partage d’expériences sensibles et artistiques. C’est à l’artiste néerlandaise Cocky Eek que la chorégraphe Olivia Grandville a confié la conception de ce camp de base destiné à accueillir des spectacles, des ateliers, des moments festifs et conviviaux pendant une semaine intense sous la Verrière.
Biographies
Cocky Eek, née en 1966 aux Pays-Bas est une artiste et conceptrice spatiale. Elle s’intéresse aux compositions spatiales légères, aux expériences flottantes, volantes
et fluides, aux formes volumineuses qui explorent la perception humaine et aux compositions spatiales synesthésiques en relation avec le corps humain. Elle a étudié le design de mode [BA/MA] de 1984 à 1989 aux Pays-Bas, en France et en Italie. Elle
a commencé par une collection de vêtements, Fashion is Ugly, You have to change
it Every Half Year, nominée au Festival International de mode de Hyères (1994). En collaboration avec Maria Blaisse, les costumes de danse Kuma Guna ont donné lieu
à une nomination aux Dutch Design Awards (1997). Depuis 2001, elle est un membre actif de FoAM, un réseau de laboratoires transdisciplinaires à l’intersection de l’art, de la science, de la nature et de la vie quotidienne. Elle a cofondé FoAM Amsterdam en 2005 et a reçu le Prix Ars Electronica Honorary Mention 2011 pour le projet de fourrage urbain Boskoi. Depuis 2013, Cocky Eek collabore avec le groupe de théâtre de mime abstrait Schweigman& et a co-développé les œuvres Blaas, Erf, Curve, Landing Sites et Spectrum, toutes présentées dans un contexte national et international. Parallèlement à sa pratique artistique, elle enseigne depuis 2009 à l’ArtScience Interfaculty BA/MA du Conservatoire royal et de l’Académie royale des arts de La Haye. En 2021, elle a lancé et organise la Field Academy à StrandLAB Almere (NL).
Formée à l’Opéra de Paris (elle y danse de 1981 à 1988), Olivia Grandville s’oriente très vite vers la danse contemporaine. Entre 1983 et 1988, elle a l’opportunité de traverser, outre le répertoire classique, des œuvres de Balanchine, Limon, Cunningham, de participer aux créations de Alvin Ailey, Karole Armitage, Maguy Marin, Dominique Bagouet, Bob Wilson… Elle quitte cette maison – faute de pouvoir la changer de l’intérieur – pour rejoindre
la compagnie de Dominique Bagouet (1988). Déjà chez Bagouet, la danseuse amorçait ses premiers projets de chorégraphe ; elle s’y consacrera ensuite tout au long de sa carrière et ose mêler les disciplines ou encore s’attaquer à des sujets denses, parfois clivants, comme le lettrisme et Isidore Isou dans Le Cabaret discrépant en 2011, l’écriture complexe des Ryoanji de John Cage qu’elle met en danse en 2012 ou l’hommage qu’elle rend à la culture amérindienne à travers À l’Ouest en 2018.
Aussi habituée aux soli, à l’instar du Grand jeu dialogue avec le cinéma de John Cassavetes — qu’aux pièces pour de grands groupes — comme Foules en 2015, qui mobilisait une centaine d’amateurs — elle tisse toujours des liens étroits entre texte et chorégraphie. Plusieurs de ses spectacles ont une relation directe avec la littérature : L’Invité mystère (2014), Toute ressemblance ou similitude (2015) ou La guerre des
pauvres (2021). À partir de 2011, Olivia Grandville est installée à Nantes, elle devient artiste associée du lieu unique, scène nationale, de 2017 à 2022. Elle y développe des dispositifs à danser comme le Koréoké (karaoké chorégraphique) et le principe de théâtre d’opérations chorégraphiques (Le Dance-Park en 2019, en collaboration avec Yves Godin). À ce moment, elle mène des projets de grande ampleur, notamment Jour de colère (2019), pour 21 interprètes du Ballet de Lorraine et débute une recherche autour des utopies, point de départ de la réflexion autour de Débandade (2021), qui livre les récits de sept jeunes hommes pour exprimer leur rapport à la masculinité. En 2022, elle prend la direction du CCN de La Rochelle. La chorégraphe y insuffle son goût pour le polymorphisme de la danse, à l’image de son parcours.
clivants, comme le lettrisme et Isidore Isou dans Le Cabaret Discrépant en 2011, l’écriture complexe des Ryoanji de John Cage qu’elle met en danse en 2012 ou l’hommage qu’elle rend à la culture amérindienne à travers À l’Ouest en 2018. Aussi habituée aux soli, à l’instar du Grand jeu dialogue avec le cinéma de John Cassavetes – qu’aux pièces pour de grands groupes – comme Foules en 2015, qui mobilisait une centaine d’amateurs – elle tisse toujours des liens étroits entre texte et chorégraphie. Plusieurs de ses spectacles ont une relation directe avec la littérature : L’Invité mystère (2014), mis en scène à partir d’un texte de Grégoire Bouillier, Toute ressemblance ou similitude (2015) basé sur un texte d’Aurore Jacob ou La guerre des pauvres (2021), adapté du roman d’Éric Vuillard. La parole fait aussi souvent irruption, la preuve avec Klein (2020), basée sur la conférence Le dépassement de la problématique de l’art, d’Yves Klein ou Débandade (2021), qui livre les récits de sept jeunes hommes pour exprimer leur rapport à la masculinité. À partir de 2011, Olivia Grandville est installée à Nantes, elle devient artiste associée du lieu unique de 2017 à 2022. Elle y développe des dispositifs à danser comme le Koréoké
Distribution & mentions
Direction artistique : Olivia Grandville
Conception : Olivia Grandville et Cocky Eek
Design : Air Design Studio Erik van Dongen / Construction : Air Toiles Concept Pilotage et Suivi technique : Bureau Platytime et Loïc Binard-Laurent
Régie générale : Titouan Geoffroy
Artistes complices : Le Collectif ÈS, Jocelyn Cottencin, La Tierce, I-Fang Lin, Marie Orts, Matthieu Patarozzi, Ludovico Paladini, Pierre Pietri, Jonathan Seilman, Sylvain Riéjou, César Vayssié
Dispositif sonore : Nicolas Barillot et Jonathan Seilman
Dispositif lumière : Abigail Fowler
Création vidéo : César Vayssié
Collaboration scénographie : James Brandily
Production : Mille Plateaux Centre Chorégraphique National La Rochelle, Direction Olivia Grandville
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
Coproduction : Plateforme 10, Lausanne ; L’Avant-Scène Cognac, l’OARA Office Artistique de la Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux, CN D Centre national de la danse, Pantin L’Unité Mobile d’Action Artistique est soutenue par le Ministère de la Culture et la Région Nouvelle-Aquitaine.
Aide à la diffusion : Office National de Diffusion Artistique (ONDA) et l’OARA, Bordeaux Accueil en résidence : 117 Coureilles, la CDC Aunis Atlantique, le tiers-lieu La Motte Aubert