Laboratoire international
de création artistique - Lyon
Théâtre / Danse /
Cirque / Musique
Laboratoire international
de création artistique – Lyon
Jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 janvier 2017 à 20h
Danse
Thomas Hauert
(sweet) (bitter)
Fouad Nafili
Sarab (Mirage)
La danse de Thomas Hauert est constituée d’un geste d’une extrême précision, façonné par la musique, mais pourtant d’une énergie libre et légère. Ce chorégraphe suisse a déjà créé de nombreuses pièces mais le voici ici exceptionnellement en solo. Dans (sweet) (bitter), il s’empare du madrigal baroque de Monteverdi Si dolce è’l tormento, inspiré d’un texte de Carlo Milanuzzi et des 12 Madrigali de Salvatore Sciarrino. Ce qu’il danse avec une sensibilité infinie, c’est ce « doux tourment » : notre bonheur à poursuivre l’idéal, les idéaux, que nous savons pourtant devoir rester inaccessibles. Répétition, scission, acceptation, nostalgie, révolte, toute la danse est traversée, animée par la complexité du sentiment.
Après une carrière de danseur pour Anne Teresa De Keersmaeker, David Zambrano et Pierre Droulers, le Suisse Thomas Hauert fonde sa compagnie ZOO à Bruxelles. Son premier spectacle Cows in Space (1998) est immédiatement couronné aux Rencontres de Seine-Saint-Denis. Reconnu pour sa contribution originale à un travail d’essence chorégraphique, Thomas Hauert a créé avec sa compagnie ZOO une quinzaine de spectacles dont Jetzt (2000), Verosimile (2002), Modify (2004), Prix de la danse suisse 2005), Walking Oscar (2006), Accords (2008), You’ve Changed (2010), From B to B (avec Àngels Margarit, 2011), Like me more like me (avec Scott Heron, 2011), la pièce pour jeune public Danse étoffée sur musique déguisée (2012), Mono (2013), le solo (sweet) (bitter) en 2015 et sa dernière pièce de groupe inaudible (2016). En 2010, le réalisateur Thierry De Mey a intégré la chorégaphie d’Accords pour réaliser le film La Valse, coproduit par Arte. Hauert a aussi créé la pièce Hà Mais (2002) avec des danseurs mozambicains et plusieurs pièces pour P.A.R.T.S à Bruxelles. En 2010 il crée une nouvelle œuvre pour le Ballet de Zurich, Il Giornale della necropoli, en 2013 Pond Skaters pour le Toronto Dance Theatre, en 2014 Notturnino et en 2015 La mesure du désordre. Depuis 2013, Thomas Hauert est le directeur académique du bachelor en danse contemporaine à La Manufacture à Lausanne. ZOO est en résidence à Charleroi Danses.
Conception, chorégraphie et danse : Thomas Hauert / Lumière : Bert Van Dijck / Costumes : Chevalier-Masson / Musique : Claudio Monteverdi, Si dolce è’l tormento, Salvatore Sciarrino, 12 Madrigali / Production : ZOO / Thomas Hauert / Coproduction : Charleroi Danses. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la danse / de la Pro Helvetia – Fondation suisse pour les arts / du Vlaamse Gemeenschapscommissie / d’Ein Kulturengagement des Lotterie-Fonds des Kantons Solothurn / de Wallonie-Bruxelles International. Avec le soutien particulier de l’ONDA (Office National de Diffusion Artistique).
Venu de la danse urbaine, Fouad Nafili a débarqué dans l’univers de la danse contemporaine, lors d’une rencontre décisive avec Taoufiq Izeddiou, déterminé à faire bouger ses propres repères. Si sa danse se nourrit des figures et voltiges qui ont fait naître son goût pour la scène, le voici se risquant ailleurs, du côté d’un geste plus introspectif. Une première écriture à la frontière de la frénésie, répétitive et intense. Le chorégraphe pose et s’impose un jeu avec son corps tout en sachant qu’il se fera violence, qu’il s’exposera au regard des autres pour exister tel qu’il le conçoit et le revendique.Ce qu’il laisse entrevoir de lui possède alors à la fois force, sensibilité et affronte l’ambiguïté.
Natif de Salé (1992), Fouad Nafili pratique la danse là où il peut, allant d’un apprentissage dans des écoles classiques aux rues de Salé, en compagnie de jeunes danseurs de hip hop. En 2012, il participe au projet “IntérieurExterieur” organisé par le Bij. C’est là qu’il rencontre le travail de Taoufiq Izeddiou, fondateur du Festival On Marche et Anania Cie. Il intègre la formation Al Mokhtabar. Il a présenté en deux étapes son solo Sarab au festival international de danse contemporaine de Marrakech – On Marche en 2014 et en 2015. Il vient d’intégrer la formation PARTS (Performing Arts Research and Training Studios) dirigée par la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker, en Belgique.
Chorégraphie et interprétation : Fouad Nafili / Sous la direction artistique de : Taoufiq Izeddiou / Dramaturgie : Nedjma Hadj Benchelabi / Création son : Frédérik Heuvinck / Création lumière : Nicolas Verfaillie / Producteur exécutif : Ad’Hoc Platform. Avec le soutien de Tandem-Scène nationale-Théâtre d’Arras, du Festival International de Danse Contemporaine de Marrakech “On Marche”, Al Mokhtabar II est soutenu par le Service de la Coopération et de l’Action Culturelle l’Ambassade de France au Maroc (SCAC) et l’Institut Français de Marrakech pour l’accueil en studio. Avec le soutien particulier de l’ONDA (Office National de Diffusion Artistique).
BABEL
Vendredi 27 janvier
Rencontre-discussion avec Thomas Hauert et Fouad Nafili à l’issue de la représentation.
WORKSHOP’BRUNCH
Samedi 28 janvier de 10h30 à 12h
1h30 d’atelier avec Thomas Hauert, suivie d’un brunch en compagnie de l’artiste.
Tarif : 16 € par personne (workshop + brunch)
En savoir +
10 € / 12 € / 14 €
jeu 26 janvier 2017 / 20:00
ven 27 janvier 2017 / 20:00
sam 28 janvier 2017 / 20:00
30 min + 45 min