Laboratoire international
de création artistique - Lyon
Théâtre / Danse /
Cirque / Musique
Laboratoire international
de création artistique – Lyon
Du mercredi 20 au samedi 23 septembre 2017
Musique / Théâtre
Qui ne connaît le mythe d’Orphée à la voix d’or, qui veut sortir Eurydice des enfers ? L’Orfeo de Monteverdi a été le premier opéra écrit en 1607. Il l’intitulait « fable en musique », et c’est bien cela qu’ont créé les trois orfèvres de cet Orfeo. Fabricants géniaux de ce qu’ils appellent un « artisanat furieux », ils convoquent avec une joie et un humour immense tous les moyens du théâtre et toute leur créativité musicale. N’allez chercher nulle tradition lyrique, ici règnent le bonheur de jouer, la poésie, la musique sous toutes ses formes et beaucoup, beaucoup d’humanité.
Pour cette pièce Samuel Achache, Jeanne Candel et Florent Hubert ont été accueillis en résidence aux Subsistances en octobre 2016.
Babel
Jeudi 21 septembre à l’issue de la représentation.
Rencontre-discussion avec l’équipe artistique.
Gratuit
Par le pouvoir de son chant, Orphée parvient à aller chercher dans les enfers celle qu’il aime, enlevée à la vie par une morsure de serpent. Pluton accepte de la laisser partir à condition qu’Orphée ne la regarde pas avant qu’ils aient atteint la lumière. Mais sur le chemin vers la sortie, poussé par un désir trop fort, il se retourne vers celle qui marche dans son dos pour contempler son visage. Il perd alors Eurydice pour la seconde fois.
Notre intention est de créer à partir de L’Orfeo de Monteverdi. Que cet opéra soit notre point de départ, mais pas nécessairement notre point d’arrivée. Que la musique et le livret soient notre matériau principal mais pas exclusif. Nous pourrions même dire que finalement notre “matériau principal” n’est pas l’œuvre de Monteverdi, mais plutôt le regard que chacun porte sur celle-ci, les routes imaginaires qu’elle suscite chez nous.
« Ah ! c’est que pour monter il vous faut descendre »
lettra amorosa
Pour les humanistes de la Renaissance, la figure d’Orphée célèbre à la fois le triomphe sur la mort (thème chrétien de la résurrection), l’antique thème du pouvoir de la musique et plus largement du pouvoir de l’Homme sur la nature, et finalement l’ascension vers le monde des Idées, où Orphée retrouvera Eurydice dans un amour sublimé.
À l’instar des monuments de la Renaissance, Orphée semble donc lié au monde des formes pures et simples. Mais le livret de Striggio consacre un long passage à la descente solitaire d’Orphée dans un monde aux confins du monde, Orphée franchit, transgresse le seuil infranchissable et pénètre dans le royaume des morts pour aller chercher son Eurydice, sa « vie ».
L’Orfeo renferme pour nous une histoire souterraine du chagrin, qui tel un grand marécage se répand et inonde sans bruit l’existence.
L’histoire d’Orphée est donc aussi ancrée dans la matérialité des choses, la texture des affects ; comme chez Pétrarque « la douleur de la nature » prête sa voix au poète et donne au sujet naissant sur la scène du théâtre baroque le pouvoir de dire « je ».
« Vous souvient-il, bois ombrageux
De mes longs et cruels tourments
Quand les rochers pleins de pitié
Se faisaient l’écho de mes plaintes ? »
L’Orfeo, Acte 1
D’après L’Orfeo de Claudio Monteverdi et Alessandro Striggio, et d’autres matériaux
Mise en scène : Samuel Achache et Jeanne Candel
Arrangements musicaux collectifs : sous la direction de Florent Hubert
Scénographie : Lisa Navarro
Accessoires : François Gauthier-Lafaye
Lumières : Jérémie Papin
Costumes : Pauline Kieffer assistée de Camille Pénager
Masque : Loïc Nébréda
Chef de chant : Nicolas Chesneau
Une composition théâtrale et musicale écrite et arrangée par la compagnie la vie brève, avec : Matthieu Bloch, Anne-Emmanuelle Davy, Vladislav Galard, Anne-Lise Heimburger, Florent Hubert, Clément Janinet, Olivier Laisney, Léo-Antonin Lutinier, Thibault Perriard, Jan Peters, Marion Sicre, Marie-Bénédicte Souquet et Lawrence Williams
Remerciements à : Geoffroy Jourdain, Alain Perroux, Gilles Achache et Odile Trimolin
Production : C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord ; la vie brève
Coproducteurs associés : La Comédie de Valence – CDN Drôme Ardèche ; Les Théâtres de la ville de Luxembourg ; Le Théâtre de Lorient – Centre dramatique national
Coproduction : Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne – Scène nationale de l’Oise en préfiguration ; Théâtre de Caen ; Les Subsistances / Lyon ; Théâtre Garonne – scène européenne / Toulouse ; Le Quai – CDN Angers Pays de la Loire ; Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique / Nantes; Théâtre de la Cité Internationale ; Cercle des partenaires des Bouffes du Nord ; Les Productrices Associées
Avec le soutien de : Pôle-Culturel d’Alfortville, Arcadi Île-de-France, l’ADAMI, la SPEDIDAM. Action financée par la Région Île-de-France
Construction des décors : Ateliers des Théâtres de la Ville de Luxembourg
la vie brève est conventionnée par la DRAC Île-de-France et bénéficie du soutien de la DGCA. Samuel Achache et Jeanne Candel sont membres du Collectif artistique de La Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, Jeanne Candel est artiste associée au Théâtre de la Cité Internationale et au Théâtre de Lorient – Centre dramatique national la vie brève est une compagnie associée au Théâtre Garonn.
Pour ce projet, les Subsistances reçoivent l’aide de la Région Auvergne-Rhône-Alpes – Appel à Projets « Spectacle Vivant ».
Samuel Achache, metteur en scène et comédien
Il se forme au Conservatoire du Ve arrondissement avec Bruno Wacrenier puis au Conservatoire national supérieur d’Art Dramatique dans les classes de Dominique Valadié, Nada Strancar, Muriel Mayette, Arpád Schilling, Philippe Adrien, Alain Françon, Mario Gonzales… Au cours de sa formation, il joue dans les mises en scène de Raphaëlle Bouchard et Thomas Quillardet Une visite inopportune de Copi, Samuel Vittoz, Des couteaux dans les poules de David Harrower, Olivier Coulon-Jablonka, Calderón de Pier Paolo Pasolini, Jeanne Candel Icare, création de danse. Au théâtre, il joue dans les mises en scène de Sébastien Davis Thyeste 1947 d’après Sénèque, Sylvain Creuzevault avec la compagnie d’Ores et déjà Baal de Bertolt Brecht, Le Père Tralalère, Notre Terreur, Antoine Cegarra avec la compagnie d’Ores et déjà Wald, Arpad Shilling Père courage, Vincent Macaigne Au moins j’aurais laissé un beau cadavre d’après Hamlet de Shakespeare, Arthur Igual Le Sacre du printemps de Stravinsky. Il danse dans L’Imprudence, chorégraphie d’Isabelle Catalan en 2007. Au cinéma, il joue en 2006 dans Ti amo, court-métrage de Franco Lolli, en 2008 dans Le Hérisson, long-métrage de Mona Achache et en 2009 dans Carlos, long-métrage d’Olivier Assayas. En 2013 il co-met en scène avec Jeanne Candel Le Crocodile trompeur / Didon et Enée, théâtre-opéra d’après Henry Purcell créé à La Comédie de Valence, puis au Théâtre des Bouffes du Nord, qui reçoit l’année suivante le Molière du spectacle musical. En 2015, il signe Fugue, toujours avec Jeanne Candel, qui sera présenté dans le IN d’Avignon de la même année au Cloître des Célestins. Il collabore régulièrement avec le Théâtre des Bouffes du Nord. Il est artiste associé au Théâtre Garonne à Toulouse, et sera prochainement associé à l’Opéra-Comique. Il fait partie du Collectif artistique de La Comédie de Valence, CDN Drôme Ardèche.
Matthieu Bloch, contrebassiste
Matthieu commence très jeune le violon puis le hautbois au conservatoire du XV° arrondissement de Paris. Adolescent, il découvre Coltrane et aborde la basse électrique et se plaît à jouer du jazz, du rock, du funk. Avec le temps, il se tourne essentiellement vers le jazz et trouve enfin l’instrument qui le fait vibrer, la contrebasse. Sa rencontre avec Pierre Michelot le détourne définitivement de ce qui n’est pas musique. Matthieu a étudié à l’Arpej, au CNR du Val Maubué, puis au Conservatoire national supérieur de Paris. Il est le leader et fondateur du Nagual Orchestra quintette de jazz moderne avec lequel il a remporté de nombreux prix et concours (1er prix groupe et composition Esprit jazz Saint-Germain-des-Près 2004, 1er prix Trophées du Sunside 2009) Lors de masterclass, il a étudié et joué avec Joey Baron, Pat Labarbera, Marc Jonhson, Stefano Scodanibbio, Walter Thomson… Matthieu a sans cesse joué, en leader ou sideman, dans des groupes de Jazz (avec Florent Hubert, Hervé Pouliquen, Alexis Pivot, Olivier Laisney, Cédric Ricard, David Georgelet, Jean-Luc Roumier, Charles Bennaroch, Olivier Hutman, Benjamin Henock, Manuel Rocheman, Stéphane Spira…) ou avec des chanteuses et chanteurs (Gabor Winand, Michele Mimouni, Clotilde Rullaud) que ce soit dans des clubs (Sunset-Sunside, Cithéa, Duc, la Belleviloise…), des salles (Olympia, Zenith, La Villette, Cirque d’hiver), des festivals (Vienne, Orléans, Sainte-Adresse, Samois, Angers, Vannes, Festival de l’O). Il est aussi très apprécié pour son swing dans le jazz manouche et il collabore avec Vincent Simonelli, Kamlo, Stéphane Sanseverino, Angelo Debarre, Rodolphe Raffalli, Florin Nicolescu. Il a composé la musique de courts-métrages et de théâtre où il a créé la musique pour l’Orestie, d’Eschyle, au Conservatoire national supérieur d’Art Dramatique, a également travaillé avec l’auteur et metteur en scène Pierre Notte. Récemment il a composé la bande originale du film La Fuite du jour de Christophe Clavert. Il joue régulièrement avec le trio, 4tet à claques, Illaps et le PMB Quartet. Matthieu Bloch est professeur de contrebasse jazz au CNR de Ville d’Avray.
Jeanne Candel, metteure en scène
Après un DEUG de lettres modernes, elle entre en 2002 au Conservatoire national supérieur d’Art Dramatique où elle travaille avec Andrzej Seweryn, Joël Jouanneau, Muriel Mayette, Philippe Adrien, Mario Gonzalès et Arpàd Schilling. Elle met en scène Icare une création itinérante entre le théâtre et la danse au CNSAD en 2004. En 2005, elle danse au sein de la Cie AZAR dans l’Imprudence (Isabelle Catalan). Depuis 2006, elle travaille régulièrement avec le Kretakör et Arpàd Schilling avec qui elle crée quatre spectacles. José Alfarroba l’invite en résidence au Théâtre de Vanves pour créer et écrire collectivement avec les acteurs de la vie brève leur premier spectacle : Robert Plankett (Artdanthé 2010) et il lui propose également de coordonner Montre-moi ta Pina, une soirée dédiée à Pina Bausch (Janvier 2010). Durant l’été 2010, elle met en scène sa deuxième création Nous brûlons avec la vie brève dans le cadre de « un festival à Villeréal ». En novembre 2010, elle co-met en scène Villégiature avec Thomas Quillardet au CDN de Limoges. En juillet 2012, elle met en scène Some kind of monster « une création pour cinq acteurs sur un terrain de tennis » dans le cadre de « un festival à Villeréal ». En janvier 2013, elle co-met en scène avec Samuel Achache Le Crocodile Trompeur / Didon et Enée, théâtre-opéra d’après l’opéra de Henry Purcell et d’autres matériaux au Théâtre des Bouffes du Nord. En novembre 2014, elle met en scène Le Goût du faux et autres chansons, création collective avec douze acteurs au CDN de Valence (festival d’Automne). En mai 2015, elle crée avec Lionel Dray Dieu et sa maman, une performance dans une église déconsacrée de Valence dans le cadre du festival Ambivalences. Elle met en scène en mars 2016 Brùndibar de Hans Krasa avec la maîtrise de l’Opéra de Lyon. Elle est actuellement artiste associée au Théâtre de la Cité Internationale, au Théâtre de Lorient, au Théâtre Garonne à Toulouse, à l’Opéra Comique. Depuis mai 2014, elle fait partie du collectif artistique de la Comédie de Valence.
Anne-Emmanuelle Davy, chanteuse (soprano)
À l’automne 2015, elle reprend le rôle de Didon créé par Judith Chemla dans le spectacle Le Crocodile trompeur/Didon et Enée, de Samuel Achache et Jeanne Candel. Ses projets pour la saison 2015/2016 : reprise de La Métamorphose de Michael Levinas (rôle: Il/la Femme de peine) avec l’ensemble Le Balcon; Pierrot Lunaire et Quatuor nº2 de Schönberg avec des musiciens de l’Orchestre de Chambre de Paris ; Création au festival d’Aix en Provence de l’opéra Seven Stones d’Ondrej Adamek (rôle: The Maid); Kafka Fragments de Kurtàg à Lyon. Très attirée par le théâtre, elle est en 2013 en tournée internationale avec Une Flûte Enchantée de Peter Brook dans le rôle de Pamina, après avoir interprété le rôle de Papagena dans le même spectacle en 2011/2012. Elle est engagée par Irina Brook comme comédienne/chanteuse pour son spectacle autour de Peer Gynt d’Ibsen, création été 2012 au Festival de Salzburg. Elle est membre fondateur du quatuor 4anima, quatre voix de femmes a capella, qui croise musiques du IXe au XXIe siècle avec improvisation. Elle a chanté les rôles de Despina (Cosi fan tutte, m.s. Zoltàn Csekö), Tatiana (Eugène Onéguine, Tchaïkovski, m.s. André Fornier), Nanetta (Falstaff, Verdi, m.s. Laurent Prat) et Pamina (Die Zauberflöte, Mozart, m.s. Michaël Maïno, Festival Saoû Chante Mozart) avec l’Ensemble Carpe Diem (Jean-Pierre Arnaud) ; Isella (Die Verschworenen, Schubert, m.s. Jean Lacornerie, Opéra de Saint-Etienne, Théâtre de la Renaissance Oullins) avec Les Solistes de Lyon- Bernard Tétu ; Maguelonne (Cendrillon, Viardot, m.s. François Jacquet, Opéra de Saint Etienne); la Première Grâce (rôle chanté/dansé, Ercole Amante, Cavalli, dir. Gabriel Garrido, m.s. Pierre Kuentz) à l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay ; la Deuxième Servante (L’Amour masqué, Messager, m.s. Ruth Orthmann) et Fortuna (Le Couronnement de Poppée, Monteverdi, m.s. Jose Miguel Arzuaga) au CNSMDL. Elle se produit régulièrement dans un répertoire allant de la musique ancienne à la création contemporaine, avec l’Ensemble Pygmalion (Raphaël Pichon), l’Ensemble Aedes (Matthieu Romano), Résonance Contemporaine (Alain Goudard), Les Musiciens du Louvre-Grenoble (Marc Minkowski), Les Arts Florissants (William Christie), le Quatuor Leonis, l’Ensemble Carpe Diem (Jean-Pierre Arnaud), l’Ensemble Cairn (Jérôme Combier, Guillaume Bourgogne), la saison de musique de chambre de l’Orchestre de Chambre de Paris… Elle a été formée au CNSM de Lyon, en flûte traversière (DNESM dans la classe de Philippe Bernold) et en chant lyrique (CEG dans la classe d’Isabelle Germain)
Vladislav Galard, acteur, chanteur et violoncelliste
Diplômé en 2004 du Conservatoire national d’art dramatique, il travaille à sa sortie avec Gilberte Tsaï et Michel Didym. Avec Jean-Baptiste Sastre ensuite, il joue dans Léonce et Léna de Büchner, puis Un chapeau de paille d’Italie de Labiche, créés au théâtre national de Chaillot. Il rejoint en 2009 la compagnie d’Ores et déjà, menée par Sylvain Creuzevault, pour Notre terreur, créé au théâtre de la Colline. Il joue également sous la direction de Christophe Honoré, en tournée avec Angelo tyran de Padoue (Hugo), de Jonathan Châtel dans Eyolf (Ibsen), de Julien Fisera dans Belgrade (Angelica Liddell) et prochainement Blackbird, création sur les Beatles. En 2012, il travaille avec Frank Castorf à l’Odéon sur La Dame aux camélias. Rejoignant ensuite Jeanne Candel et Samuel Achache, il joue dans Le Crocodile Trompeur, Le Goût du faux et Fugue. Au cinéma il joue notamment dans Un été brûlant de Philippe Garrel, et pour la télévision le rôle de l’inquisiteur dans Inquisitio série de France 2 réalisée par Nicolas Cuche.
Anne-Lise Heimburger, actrice et chanteuse
Avant d’intégrer le Conservatoire national supérieur d’art dramatique dont elle sort diplômée en 2006, Anne-Lise Heimburger a suivi une formation de chant lyrique au CNR de Strasbourg et fait une hypokhâgne et khâgne philosophie. Au Conservatoire national, elle suit la formation de Dominique Valadié, Andrzej Seweryn, Nada Strancar et Caroline Marcadé, et joue sous la direction d’Alain Françon, Lukas Hemleb et Matthias Langhoff. Au cours de sa formation, elle met en scène L’Orestie d’Eschyle/Claudel avec la participation du quintette de jazz formé par Matthieu Bloch.
Depuis, Anne-Lise Heimburger a travaillé avec Matthias Langhoff dans Dieu comme patient, Ainsi parlait Isidore Ducasse; Lukas Hemleb, qu’elle assiste à la mise en scène pour l’opéra Ariodante de Haendel ; Gérard Watkins dans La Tour puis Identité ; Bernard Sobel dans Le mendiant ou la mort de Zand de Iouri Olecha, La Pierre de Marius von Mayenburg et Amphitryon de Heinrich von Kleist ; Georges Lavaudant dans La Nuit de l’iguane de Tennessee Williams ; Roger Vontobel pour Dans la jungle des villes de Bertolt Brecht. Dernièrement, elle a interprété Éliante dans Le Misanthrope mis en scène par Jean-François Sivadier puis Rita dans le Petit Eyolf d’Henrik Ibsen mis en scène par Julie Bérès, et a participé à la création du spectacle Fugue sous la direction de Samuel Achache. Par ailleurs, Anne-Lise Heimburger effectue de nombreux enregistrements radio pour France Culture et rédige la chronique théâtre de la revue de civilisation Le Diable probablement (Verdier). Au cinéma, elle a tourné sous la direction d’Emmanuelle Bercot, Gilles Bourdos ou Mia Hansen-Løve.
Florent Hubert, directeur musical
Des études d’écriture, d’orchestration et de musicologie ont complété sa formation de musicien de jazz. Il est un des fondateurs du Nagual Orchestra qui se produit dans plusieurs festivals et obtient le premier prix des Trophées du Sunside en 2009. Il rencontre ensuite Samuel Achache et Jeanne Candel avec qui il crée Le Cocodile Trompeur comme directeur musical, comédien et musicien. Ce spectacle, libre adaptation de Didon et Enée de Purcell, obtient le Molière du meilleur spectacle musical en 2014. Il est comédien et musicien dans Le Goût du faux, spectacle co-écrit et mis en scène par Jeanne Candel dans le cadre du Festival d’Automne et qui sera en tournée au printemps 2016. Il joue dans Fugue, spectacle musical co-écrit sous la direction de Samuel Achache et produit par la Comédie de Valence, créé au cloître des Célestins dans le IN du festival d’Avignon et en tournée en 2016. Avec Benjamin Lazar, il prépare en tant que directeur musical et arrangeur une Traviata pour le théâtre qui sera créée aux Bouffes du Nord en septembre 2016.
Clément Janinet, violoniste
Après des études classiques au CNR de Chalon-sur-Saône, Clément Janinet intègre le Centre des Musiques Didier Lockwood, puis le département Jazz et Musiques improvisées du Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris duquel il obtient un prix en 2007. Passionné par les musiques africaines et sud-américaines, il multiplie les rencontres et les voyages, et effectue sur son violon tout un travail autour de ces musiques traditionnelles. Il s’en inspire pour développer ses propres techniques qu’il intègre dans le jazz et les musiques improvisées, et qui lui confèrent un jeu et un son si singulier. Il a joué entre autres aux côtés d’Antoine Hervé, Ricardo del Fra, Sylvain Rifflet, Gilles Coronado, Hank Bennink, Ramon Lopez, Mark Turner, François Méchali, et dans les musiques du monde au côté de Mauro Palmas, Richard Bona, Orchestra do Fuba, Cheik Tidiane Seik, Simon Winse, Akale Wube…Il évolue actuellement au sein du groupe Radiation 10 et du garden trio avec qui il a collaboré à la composition de la bande originale du film Solutions locales pour un désordre global de Coline Serreau en 2010. Il joue avec Étienne Mbappé dans sa formation Su la také depuis 2007, et fait partie depuis 2012 de la troupe de théâtre du Crocodile trompeur / Didon et Enée qui a reçu le Molière du meilleur spectacle de théâtre musical en 2014. Il est actuellement intervenant au Centre des Musiques Didier Lockwood.
Olivier Laisney, trompettiste
Né en 1982, Olivier Laisney commence l’étude de la trompette classique dès l’âge de 10 ans à L’École Municipale de Coutances avec Yvon Welman. A 17 ans, il découvre le Jazz, et suit des cours avec le tromboniste Thierry Lhivers, professeur au conservatoire de Caen. Après avoir obtenu son bac, il décide d’approfondir ses connaissances en intégrant l’école ARPEJ à Paris où il suivra l’enseignement du guitariste Gilles Grignon et du saxophoniste Michel Goldberg. En parallèle, il étudiera au conservatoire du 9eme arrondissement (Nadia et Lili Boulanger) avec Tony Russo (Paris Jazz big band…). En 2001, il intègre L’École nationale de Musique de Noisiel en banlieue parisienne. Il étudiera avec le trompettiste Sylvain Gontard, le guitariste Frederic Favarel ainsi que le tromboniste Guy Figlianlos. Après avoir obtenu son diplôme d’études musicales, il intègre la classe de Jazz du Conservatoire supérieur national de Musique de Paris. Il y suivra l’enseignement de musiciens tels que Riccardo Del Fra, Hérvé Sellin, Dre Paelmerts, François Theberge, Glenn Ferris. Il obtient le diplôme de fin d’études supérieures du conservatoire de Paris (Classe de Jazz et musiques improvisées) en 2010. Il intègre tout au long de ces diverses formations de nombreux groupes avec lesquels il se produit régulièrement. Il fait partie depuis 2012 de la troupe de théâtre du Crocodile trompeur / Didon et Enée qui a reçu le Molière du meilleur spectacle de théâtre musical en 2014. Olivier Laisney est très actif sur la scène Jazz française. Il se produit aux côtés de Stephane Payen, Fabricio Cassol, Magi Malik, Alban Darche, Kyrie Kristmanson, Laurent Cugny…
Léo-Antonin Lutinier, acteur et chanteur (haute contre)
Après avoir suivi une formation d’art dramatique au conservatoire du 5ème arrondissement avec Bruno Wacrenier et de danse avec S. Fiumani, ainsi qu’une formation de chant lyrique au CNR d’Aubervilliers (D. Delarue), il intègre l’école du TNS où il travaillera avec C. Rauck, J.C. Saïs, J.F. Perret, J.Y. Ruf, Y.J. Colin, A. Françon. Il joue sous la direction de Karelle Prugnaud dans La Nuit Des Feux, de Yoshi Oïda dans l’opéra Don Giovanni, de Christophe Honoré dans Angelo tyran de Padoue. Ainsi qu’en création collective ; avec Sylvain Creuzevault dans Le Père Tralalère, Notre terreur et Le Capital et son Singe ; avec Jeanne Candel et Samuel Achache dans Le Crocodile trompeur et Fugue. Il suit également des stages de clown (M. Proux) et d’arts martiaux (Kung Fu et Taï Kwondo).
Jan Peters, acteur et chanteur
Formé à l’École régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC) où il travaille avec Anne Alvaro, David Lescot, Jean-Pierre Vincent, Didier Galas, Philippe Demarle, André Markowicz. Il joue ensuite dans Ceux qui partent à l’aventure et Racines de Noelle Renaude et dans Phèdre de Racine mise en scène par Renaud Marie Leblanc. Il participe également aux travaux de « l’Institut des Recherches Menant à Rien » (l’IRMAR). En 2009 il rejoint le collectif la vie brève sous la direction de Jeanne Candel pour créer Robert Plankett. Il jouera ensuite dans Villégiature mis en scène par Thomas Quillardet et Jeanne Candel, Le Crocodile trompeur par Samuel Achache et Jeanne Candel et en 2015 Le Goût du faux et autres chansons. Il vit entre Berlin et Paris.
Thibault Perriard, batteur et chanteur
Au cours de ses études (Licence de musicologie à l’Université Paris-Sorbonne, CFEM d’analyse classique, DEM de batterie, DEM de Formation Musicale, et enfin Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris), Thibault Perriard s’entoure de musiciens à l’avant-garde du jazz, et notamment au sein des groupes Slugged et OXYD. Ce dernier est nominé aux Django d’Or en 2010 et lauréat des tremplins Jazz à Viennes et des Trophées du Sunside où il décroche en tant que soliste une mention spéciale du jury. Une discographie éclectique, notamment chez les labels Nocturne ou Universal, ainsi que de nombreuses tournées en France et à l’étranger seront pour lui autant d’occasions de se produire avec des musiciens tels que Marc Ducret, Nelson Veras, Denis Guivarch’, Laurent Cugny, Magic Malik, Giovanni Falzone, Jean-Charles Richard, ou Mina Agossi. En collaboration avec le chef d’orchestre et sound-painter Dilan Corlay et du collectif 11h11, il monte des projets pédagogiques et compose pour les orchestres symphoniques des conservatoires du Havre, de Senart, de Tournan, de Canton (Chine) et de La Valette (Malte). Il est actuellement basé à Paris. Parallèlement à sa carrière de jazzman il collabore avec des danseurs (Duo Physis avec la danseuse R. Ardeno), des vidéastes (Focus Collectif) et des metteurs en scène (adaptation de l’opéra Didon et Enée, Samuel Achache/Jeanne Candel/Florent Hubert, Molière 2014 du théâtre musical; Fugue, Samuel Achache, présenté dans le IN du festival d’Avignon 2015) et acteurs (Crack in the sky, Judith Chemla, création aux Bouffes du Nord en 2014). Enfin il co-fonde en tant que guitariste/batteur/chanteur lead le groupe de brit-pop Tomboy.
Marion Sicre, chanteuse (soprano)
Elle obtient son prix de chant en 2005 au CNSM de Paris après une formation artistique complète : flûte traversière (au conservatoire du 10e Paris), danse jazz et contemporain (au « Studio HARMONIC » et « Ménagerie de Verre »), théâtre (formation « Adamante avec Jean-Louis Billoreau et Cécile Grandin), trapèze à l’École nationale du Cirque d’Annie Fratellini). Au cours de ses études, elle travaille à la Royal Academy of Music de Londres dans le cadre d’un échange Erasmus. Lauréate-boursière de l’ADAMI, elle se perfectionnera par la suite à New-York auprès de Bonnie Hamilton, professeur de chant au Mannes College The New School for Music. Elle obtient en juin 2001 le Premier prix d’Art Dramatique à l’Unanimité, en 2005 le DFS (Diplôme de Formation Supérieure) de chant lyrique en 2005. Elle chante notamment à la Comédie Française, au Théâtre du Châtelet, à la Cité de la Musique ainsi qu’à l’Opéra de Rouen et l’Opéra de Reims. Entre 2012 et 2015 : elle joue Belinda dans Le Crocodile trompeur / Didon et Enée, mis en scène par Samuel Achache et Jeanne Candel. Entre 2010 et 2012 : Modèle dans Phi-Phi, Henri Christiné, mis en scène par Johanny Bert. En 2010 : Frasquita dans L’histoire tragique de Carmen et Don José, mise en scène: Ruth Orthmann En 2008 : La Fiancée de l’Ami dans Welcome to the Voice de Steve Nieve, Opéra rock avec Sting, Elvis Costello et Sylvia Schwartz, mise en scène : Muriel Teodori ; Ginette dans Véronique d’André Messager, mise en scène Fanny Ardant. En 2007 : Troisième Cousine La Périchole d’Offenbach (Festival Off and Back d’Aix en Provence. En 2006 : Maria dans West Side Story de Bernstein (Festival des Nuits de Joux). En 2005-2006 : Minerve dans Orphée aux Enfers d’Offenbach, mise en scène François de Carpentrie. En 2003 : Despine dans Così fan tutte de Mozart, mise en scène Emmanuelle Cordoliani ; Rôle chanté soliste dans Esther de Racine, musique de J.-B. Moreau. (Mise en scène et direction musicale Alain Zaepffel, à la Comédie Française) ; Junon dans The Fairy Queen de Purcell, mise en scène Ludovic Lagarde. Elle participe également à plusieurs enregistrements : maquette The Fly d’Howard Shore d’après le film de David Cronenberg : enregistrement Radio France pour le Théâtre du Châtelet, 2007 ; maquette (projet de film d’Alain RESNAIS) d’après l’opéra bouffe de Kurt WEILL Le Czar se fait photographier, décembre 2004 Théâtre du Châtelet ; la bande sonore originale de Marc- Olivier Dupib Ruy Blas de Victor Hugo pour la Comédie Française, décembre 2001.
Marie-Bénédicte Souquet, chanteuse (soprano)
Formée successivement à la Maîtrise de Radio-France, au Centre de musique baroque de Versailles et au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris, où elle obtient un premier prix avec mention très bien à l’unanimité, Marie-Bénédicte Souquet se distingue en 2004 au concours Hans Gabor Belvedere à Vienne. Le Semperoper de Dresde l’y engage dans le rôle de la Reine de la Nuit (La Flûte Enchantée), rôle qu’elle chante également à l’opéra de Massy avec Alain Altinoglu, au festival d’Opéras en plein air à Paris et récemment à l’Opéra de Rouen. Au sein de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris, elle chante Despina dans Così fan tutte et Sylvia dans L’isola disabitata de Haydn. Par la suite, elle chante Barbarina (Les Noces de Figaro) au festival d’Aix-en-Provence et à Toulon, Une Fille Fleur (Parsifal) avec Pierre Boulez à Paris, L’Enfant et les Sortilèges avec Kent Nagano à Montréal, Elvira (L’Italiana in Algeri) à Limoges et Massy, Flaminia (Il Mondo della Luna) à Fribourg, Amour (Orphée et Eurydice) à Besançon et Limoges, Fanny (La Cambiale di Matrimonio), Belinda (Didon et Enée), Dardanus de Rameau avec Emmanuelle Haïm à Lille, Caen et Dijon, Fiorella (Les Brigands) à Paris, Le Crocodile trompeur, Inès (La Favorite) à Toulouse où elle chante également la 1e Servante dans Daphné de Strauss. Suivent encore Une Education Manquée de Chabrier (rôle d’Hélène) et Pomme d’Api d’Offenbach (rôle de Catherine) à l’Opéra de Rennes et en tournée en France, Cosi fan Tutte (Despina) à Nice, La Belle Hélène à Toulon. Aussi à l’aise sur scène qu’au concert, elle possède un vaste répertoire qui l’amène à chanter notamment le Requiem et la Messe en Ut de Mozart, le Requiem de Fauré, Carmina Burana, les Leçons de ténèbres de Charpentier, Ces Sacrés Nibelungen d’Oscar Strauss, Quatuor n°2 de Betsy Jolas, une série de récitals avec des mélodies et des lieder de Strauss, Schumnn, Schubert, Rodrigo, Poulenc, etc. Elle enregistre le rôle de Laurette dans Le Docteur Miracle de Bizet pour la firme Timpani.
Lawrence Williams, saxophoniste et chanteur
Lawrence Williams est un saxophoniste et compositeur britannique. Il a étudié la composition au Kings College de Londres auprès de Jonathan Cole, Silvina Milstein et George Benjamin. Il a également étudié le saxophone avec Ian Dixon et Martin Speake à Londres et Irving Acao à La Havane. Il compose régulièrement pour le théâtre et la danse en mettant son expérience de la musique improvisée au service d’autres musiciens mais aussi d’acteurs, danseurs, vidéastes et dernièrement de nombreux artistes de cirque dans le but de concevoir et développer des projets interdisciplinaires. Il a beaucoup travaillé avec Arpad Schilling à Paris et à Budapest au cours des dernières années (Apologie de l’escapologiste, Labor Hotel, Urban Rabbits, Anyalogia, The Party, Loser), et avec Jeanne Candel et Samuel Achache (Didon et Enée / Le Crocodile trompeur) dans des formes qui interrogent sa pratique de la musique, ainsi que le statut de musicien de théâtre et son rapport à la scène. C’est cette même question qu’il développe dans son travail avec les acrobates de Porte 27 (Issue 01, Chute ! Mingus Mingus Mingus Mingus Mingus). Il a écrit le conte musical Un Ours, of Course !, avec l’écrivaine Alice Zeniter, qui a donné lieu à un spectacle jeunesse (créé à La Maison de la Poésie et au Théâtre de Vanves) ainsi qu’à un CD-livre publié chez Actes Sud Junior. En parallèle de son travail au théâtre, ses concerts de musique improvisée et son projet de chansons Splinters le conduisent à jouer dans de nombreux pays d’Europe.
10 € / 12 € / 14 €
Tarif Carte Culture : offre bon plan à 10 € pour les titulaires de la Carte Culture Ville de Lyon en cours de validité, à présenter au retrait des billets.
mer 20 septembre 2017 / 20:00
jeu 21 septembre 2017 / 20:00
ven 22 septembre 2017 / 20:00
sam 23 septembre 2017 / 20:00
Environ 2h
À partir de 12 ans