Juan Ignacio Tula

Juan Ignacio Tula est accueilli aux Subsistances en résidence pour Premières pistes qui sera présenté lors du festival Utopistes à la Maison de la danse samedi 9 juin.

Le mouvement giratoire perpétuel entraîne la disparition de l’espace et du temps ; il ouvre symboliquement les portes d’une nouvelle réalité, un portail de connexion avec le sacré, en traversant sa propre intériorité.
A travers la performance physique, jusqu’à l’épuisement, on amène le corps au-delà de ses frontières. Dans ce voyage d’élévation, on s’interroge, on se dévoile.

Né à Buenos Aires, Juan Ignacio Tula débute avec un groupe de musique alternative argentin De Raiz, avec lequel il traverse la scène underground pendant quatre ans. A l’âge de 17 ans, il appréhende le mouvement (lindy hop, tango, danse contemporaine) et commence parallèlement à pratiquer les arts du cirque.

En 2010, il rejoint l’école de Cirque Vertigo à Turin en Italie, où il commence à pratiquer la roue Cyr sous le regard du professeur Arian Miluka. Son souhait d’approfondir cette discipline le conduit au Centre National des Arts du Cirque de Chalons en Champagne. Il y rencontre des artistes qui marqueront son parcours. Plus particulièrement, Stefan Kinsman avec qui il développe une recherche autour de la roue Cyr, mêlant recherche du mouvement et antipodisme.

Ils poursuivent aujourd’hui cette démarche au sein de la Compagnie Mpta dans le cadre d’un compagnonnage entièrement dédié à la création de leurs premiers projets de création, en collaboration avec Mathurin Bolze et Séverine Chavrier, Jérôme Fèvre, Gildas Céleste, Jérémie Cusenier et Fabrice Ilia Leroy.

De et avec : Juan Ignacio Tula
Création lumière : Jérémie Cusenier
Création musicale : Gildas Céleste

Producteur délégué : Compagnie les mains, les pieds et la tête aussi
Production déléguée à la Compagnie Mpta en collaboration avec la Maison de la danse, Les Subsistances – Laboratoire international de création artistique, Espace Périphérique – Mairie de Paris, Parc de La Villette, MA scène nationale – Montbéliard