Pour des raisons techniques, ce spectacle est annulé.


  CIRQUE


Du cirque cochon ? Oui mais alors pas totalement du cirque et bien étrangement cochon. Nathan Israël et Volodia Lesluin, accompagnés de Paola Rizza, sont engagés depuis quelques temps dans une étrange recherche : apprivoiser par le jonglage, la danse, le clown, l’acrobatie, le verbe... le tout et surtout son contraire : le beau et le laid, le propre et le sale, l’animal et l’humain. Ils créent une farce, pleine de bizarreries sur l’homme et le cochon, sur le pouvoir et l’altérité.
 
LARD est un monde drôle et inquiétant où se croisent, se jaugent et se jugent des hommes et des hommes-cochons. Il y a de l’acrobatie à la corde, de la jonglerie, de la danse, de l’argile, des hommes, des groins et des hauts talons pailletés. Dans cet univers, dominé par les corps et les sensations, la réalité prend une drôle de tournure. Elle est parfois magnifiée, souvent baroque ; parfois répugnante  toujours troublante. LARD tente d’apprivoiser “l’insaisissable du monde”, de regarder par dessus nos épaules pour redécouvrir un sens du corps ancestral, il tente de traiter avec nos étrangetés.

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Auteurs : Nathan Israël, Volodia Lesluin et Paola Rizza.
Mise en scène : Paola Rizza.
Création lumières : Vincent Maire.
Scénographie et costumes : Sigolène de Chassy.
Construction : Yan Bernard.
Masques : Pascale Blaison.
Création son : Ivan Roussel.
Avec : Nathan Israël & Volodia Lesluin.
Régie générale : Vincent Maire.
Manipulateur-comédien (régie plateau) : Pierre Gros.
Régie son : Ivan Roussel & Francisco Araya.
Administration : Fred Cardon.
 
Coproduction : La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la Vallée ; Les Migrateurs – associés pour les arts du cirque, Alsace ; L’association Transversales – Théâtre de Verdun ; Le Grand R, scène nationale de La Roche sur Yon ; Les Subsistances, Lyon.
Soutiens, pour les résidences : Le Cirque-Théâtre d’Elbeuf ; La Ferme du Buisson – scène nationale de Marne-la Vallée ; Les Subsistances, Laboratoire International de création artistique, Lyon ; Espace Périphérique (EPPGHV La Villette ; Ville de Paris) ; L’Atelier du Plateau, Paris ; Subtopia, Stockholm ; Le CENTQUATRE, Paris ; Les Migrateurs, associés pour les arts du cirque, Alsace ; Le Grand R, scène nationale de La Roche sur Yon ;  L’association Transversales – Théâtre de Verdun. Aides : Ministère de la Culture et de la Communication / DGCA et DRAC Nord-Pas-de-Calais.

Nathan Israël et Volodia Lesluin se parent de masques, de cochons et d’hommes : sous cette altérité zoomorphe et anthropomorphe, une humanité animale se donne de multiples visages symboliques. Ces masques assument une très ancienne ritualisation, les hommes-animaux des peintures rupestres et de la mythologie, la faune du Centaure, du Minotaure, celle des légendes médiévales. La face cachée de nous mêmes, sous le masque social, les faux-semblants dissimulés ? Les masques, on le sait, finissent toujours par tomber.

Dernières Nouvelles Alsace.10 février 2011