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Pour aller + loin
Interview L.Hemleb
Interview N.Rothenberg
THÉÂTRE_MUSIQUE
Un voyage aller-retour à la rencontre de Rimbaud, en notes et mouvements : c’est le pari de Lukas Hemleb, metteur en scène allemand, Ned Rothenberg, musicien new-yorkais & Tadashi Kawamata, plasticien japonais.
Avec deux musiciens (Ned Rothenberg, Kazuhisa Uchihashi) et trois comédiens (Laurent Charpentier, Laurent Manzoni & Pierre Moure) sur le plateau, l’équipée sera intense. Ce quintet de voyageurs fera entendre autrement Rimbaud, météorite de la poésie française, perpétuel incandescent.
Rimbaud, “fulgurance inépuisable”, “pensée qui ne conclut jamais”, “véritable provocation aux identifications” comment penser un spectacle à son sujet ? “Rimbaud résiste à tout”, dit Lukas Hemleb, metteur en scène. Il nous invite pour un voyage intense dans l’univers du poète, avec pour compagnon Tadashi Kawamata, un plasticien, constructeur d’horizons précaires et somptueux, le plus souvent faits de bois brut. Pour accompagner le mouvement, il s’assure aussi de la complicité sur scène de Ned Rothenberg et de Kazuhisa Uchihashi. Tous deux grands musiciens explorateurs, l’un new-yorkais l’autre japonais, aux instruments à vent multiples et guitares.
“Oublions les poésies mises en chansons, les récitations accompagnées de jazz ou de musique classique. Mettons de côté les adaptations où des comédiens incarnent Rimbaud et Verlaine ou sa famille et les personnes qu’il a rencontrées. Oublions tout procédé où Rimbaud prétend parler à la première personne. Mais imaginons un système de jeu où tout se dérègle, où tout se déconstruit et se fragmente, pour ensuite se reconstruire à travers la musique. Imaginons un ailleurs. Cinq personnes (deux musiciens et trois comédiens) avec les costumes de Tomoyo Funabashi : cela peut ressembler à un quintet de voyageurs, de bouffons métaphysiques, de passeurs, d’explorateurs. Il s’agira de tracer le geste de Rimbaud, ses bonds vers la sortie, ses élans à se projeter vers le dehors, hors de la société, hors de l’Europe, hors du monde.
L’équipée sera folle, tournée tout entière vers l’exploration de la langue de Rimbaud, ses rythmes, ses images ". Partis pour " Une saison en enfer " de 90 minutes, parions que Lukas Hemleb et ses compagnons feront de ces notes et musiques une petite part d’éternité.
" Je ne veux rien montrer, je ne veux rien illustrer, je ne veux pas que les gens pensent que cela évoque les sables de l’Abyssinie, ou la tristesse et les ciels gris, bien bas, de Charleville. Je voudrais que les gens soient confrontés avec la matière brute qui constitue chaque texte, pas seulement les textes de Rimbaud : cette force poétique, ce pouvoir de servir d’éponge à la réalité des gens. C’est cette matière brute qui traverse les siècles. " Lukas Hemleb.
Textes : Extraits de Une saison en enfer, fragments des Illuminations d’Arthur Rimbaud.
Adaptation & mise en scène : Lukas Hemleb.
Musique : Ned Rothenberg & Kazuhisa Uchihashi.
Scénographie : Tadashi Kawamata.
Costumes, scénographie : Tomoyo Funabashi.
Avec : Laurent Charpentier, Laurent Manzoni & Pierre Moure.
Production déléguée : Les Subsistances, Lyon. Avec la participation du Jeune Théâtre National. Avec la complicité du Théâtre National de Strasbourg. Avec la collaboration du Théâtre de la Croix-Rousse.
Intentions par Lukas Hemleb
Les œuvres de référence
Une saison en enfer est l'élément central de la dramaturgie du spectacle, enrichie par ailleurs par quelques poèmes, quelques lettres et quelques fragments des Illuminations.
" L’Explosion " scénographique
La scénographie est une installation en morceaux de bois brute, essentiellement des planches, de l'artiste plasticien Tadashi Kawamata.
" L'idée est d'éviter ce qu'on appelle un décor dans le sens théâtral du terme. L'œuvre de Kawamata joue d'une extrême liberté avec la nature brute des matériaux qu'il utilise, en les inscrivant de façon imprévisible dans l'environnement architectural qu'il traite, en créant un équilibre très bancal, voire mouvementé entre l'ordre et le désordre. Parfois on ne reconnait pas au premier regard qu'il s'agit d'un travail d'artiste, cela pourrait tout aussi bien être un chantier de construction balayé par une tempête ou un tsunami... Il y a pour moi une équivalence entre la fulgurance poétique de Rimbaud, son caractère explosif, le tsunami de ses trois années de créativité débordante et l'esthétique de Kawamata qui semble représenter un mouvement, une explosion figée. »
Lukas Hemleb
Le Théâtre en musique
“La musique jouée en live sera très libre, improvisée, rythmique ou mélodieuse. Ma recherche avec les musiciens porte sur toutes les interactions possibles entre la musique et le texte. "
Lukas Hemleb.
Arthur rimbaud, CE passager du temps…
D’un père militaire et d’une mère très autoritaire, Arthur Rimbaud éprouve le besoin de s’évader aussi bien grâce aux mots qu’à l’errance. En effet, il tente plusieurs fugues, pour devenir un véritable bohème. Bouleversé par la guerre de 1870, il publie Le Dormeur du val (1870) et Les Corbeaux (1872), qui sont des cris de révolte contre la guerre.
Rimbaud parcourt de nombreux pays. Après avoir publié Le Bateau ivre (1871), le poète décide de s’installer chez son ami Paul Verlaine. Il mène alors avec son mentor une vie de scandales et de vagabondages à travers l’Angleterre et la Belgique. Ses relations tumultueuses se terminent le 10 Juillet 1873, par une violente dispute. Rimbaud est alors légèrement blessé d’une balle de revolver. Cela vaudra à Paul Verlaine deux années de prison. Arthur Rimbaud retourne à Charleville et écrit Une saison en Enfer (1873).
A vingt-quatre ans, et pour remédier à son chagrin, il reprend sa vie de nomade, en abandonnant le domaine de la sphère littéraire et l’univers de la poésie. En 1880, il devient propriétaire d'un comptoir commercial en Abyssinie, là, il réalise des échanges de produits et fait même le commerce d'armes entre l'Afrique et la France. Puis, de 1888 à 1891, Arthur Rimbaud crée sa propre entreprise commerciale. En 1891, atteint d'une tumeur au genou, il se fait rapatrier et est amputé de la jambe en France. Atteint d’une gangrène et d'un cancer, il meurt à l’âge de 37 ans, après d'atroces souffrances, le 10 novembre 1891 à Marseille.
Libre penseur, athée, révolté, le poète au génie aussi précoce que fulgurant a profondément marqué la littérature des XIXème et, plus encore, XX siècles.
Fluctuat.net
Repères : l’œuvre de RIMBAUD
Une saison en enfer (1873). Ce recueil (20 pages de poèmes en prose versifiés qui tirent un bilan des aventures poétiques spirituelles du couple Rimbaud Verlaine). Une saison est une période très courte et en enfer marque la débauche de la violence des deux poètes, un excès de leur vie.
Illuminations (1873-1875). Recueil d’une quarantaine de poèmes écrits entre 1873 et 1875 par Rimbaud. Selon Verlaine lui-même, le jeune poète s’était intéressé à la forme du poème en prose, amplement utilisée dans cette œuvre, dès 1870. C’est le Spleen de Paris de Baudelaire qui aurait suscité son intérêt à ce titre.
Reliquaire (1891).
Poésies (1895).
Lettres, Égypte, Arabie, Éthiopie (1899).
Œuvres, vers et proses (1912).
Les Mains de Jeanne-Marie (1872).
Stupra (1923).
Un Cœur sous une soutane (1870).
Lettres de la vie littéraire (1870-1875).
Vers de collège (1932).
Album zutique (1872).
Voyelles, Oraison du soir, Les Assis, Les Effarés,
Les Chercheuses de poux, Bateau ivre, Premières communions (1884).
Extrait
Adieu - Une saison en enfer
“Oui l'heure nouvelle est au moins très-sévère. Car je puis dire que la victoire m'est acquise : les grincements de dents, les sifflements de feu, les soupirs empestés se modèrent. Tous les souvenirs immondes s'effacent. Mes derniers regrets détalent, - des jalousies pour les mendiants, les brigands, les amis de la mort, les arriérés de toutes sortes. - Damnés, si je me vengeais ! Il faut être absolument moderne. Point de cantiques : tenir le pas gagné. Dure nuit ! le sang séché fume sur ma face, et je n'ai rien derrière moi, que cet horrible arbrisseau !... Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes ; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul.
Cependant c'est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle. Et à l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes. Que parlais-je demain amie ! Un bel avantage, c'est que je puis rire des vieilles amours mensongères, et frapper de honte ces couples menteurs, - j'ai vu l'enfer des femmes là-bas ; - et il me sera loisible de posséder la vérité dans une âme et un corps.”
Comment imaginez-vous construire ce spectacle, à partir de quels textes ?
Je crois que le plus important est l’interaction entre trois éléments : la présence des comédiens et le texte, la présence des deux musiciens et ensuite la présence d’une installation spatiale qui va déterminer les choses.
J’ai l’impression, qu’avec la participation de Tadashi Kawamata, de Ned Rothenberg et Kazuhisa Uchihashi, nous sommes déjà engagés dans quelque chose qui est très fort, très important, la manière dont le texte va en quelque sorte se déconstruire pour se reconstituer autrement.
Ces changements et cette métamorphose qui vont s’opérer, passent à travers la déconstruction et l’interaction avec la musique.
J’ai découvert qu’en prenant principalement comme noyau dur “Une saison en enfer” on entre dans un univers où on a l’impression que la phase explosive de la poésie de Rimbaud se termine. Il y a une interrogation existentielle qui va l’emmener vers le silence.
Donc, c’est de cela que j’ai discuté avec Tadashi, c’est que, vu que son œuvre ressemble parfois un peu à des chantiers qui sont balayés par un tsunami, on est effectivement dans quelque chose qui est le silence après le tsunami. Et je trouve que ça va très bien avec l’œuvre de Rimbaud parce que le silence de Rimbaud, qui est d’ailleurs assez éloquent parce qu’il a écrit énormément de lettres, ce retrait de la créativité poétique, est comme une extinction après une fulgurance.
Donc j’ai envie de prendre des fragments de “Une saison en enfer”, de les orchestrer de façon qu’ils se répartissent à trois voix. Trois voix qui ne sont pas simplement complémentaires mais parfois aussi superposées, qui fonctionnent de façon contrapuntique, ou en chœur ou en répétition, en fait toutes les formes musicales qu’on peut imaginer.
Vous parlez de l’idée d’un éclairage assez brut, en tout cas très urbain. Ce dont parle aussi Tadashi Kamawata, c’est d’une sorte de brutalité des matériaux. Ce lien à la brutalité est-il l’une des clés de votre lecture de l’œuvre de Rimbaud ?
Oui, absolument. Pas forcément la brutalité mais en tous cas le côté brut de la matière. Je ne voudrais pas pousser trop loin l’interprétation qui donne ce genre de définition, pour moi c’est plutôt que je peux approcher ce genre d’univers uniquement en me l’imaginant en tant que chantier, ou aire de construction ou de déconstruction.
Je ne veux rien montrer, je ne veux rien illustrer, je ne veux pas que les gens pensent que cela évoque les sables de l’Ethiopie ou de l’Abyssinie, ou la tristesse et les ciels gris, bien bas, de la Lorraine, de Charleville. Comme je ne suis pas du tout dans cette démarche là, je voudrais que les gens soient confrontés avec la matière brute qui est chaque texte en quelque sorte, pas seulement les textes de Rimbaud mais chaque texte qui a cette force poétique de pouvoir servir d’éponge, en réalité des gens encore aujourd’hui qui traversent les siècles comme ça sont une matière brute, donc je voudrais que cette rugosité deviennent matière de notre réflexion et de notre action dans un espace et sur scène.
Je trouve que cet entonnoir n’a pas lieu d’être dans cet exercice, je trouve que c’est mieux de laisser les choses dans cette liberté qui joue de la multitude de liens qui se créent avec un espace, avec un environnement, même avec le public. Dans la direction que nous prenons, je trouve cela très bien que le public voit le public, que les gens se voient les uns les autres, qu’il y ait toujours ce renvoi à soi-même et à l’autre, et pour cela je trouve cela bien une lumière générale comme dans un hall de montage, je suis sûr que c’est ce qui convient le mieux.
Quel est votre propre lien avec les textes de Rimbaud ? Qu’est-ce qui vous touche profondément ? Qu’est-ce qui fait écho à votre propre chemin ?
Simplement le souvenir. Parce que j’ai découvert Rimbaud jeune, vers 17 ans. Je trimballais avec moi un petit cahier, une édition bilingue d’“Une saison en enfer, je me souviens qu’à ce moment j’avais l’impression à la fois de ne rien comprendre et en même temps d’être secoué très violemment. Et ce souvenir d’être complètement interpellé par une écriture qui a été écrite à l’âge qui était le mien au moment de la lecture. Cela m’a laissé une profonde sensation.
Vous avez déjà commencé à discuter avec Ned Rothenberg. Comment avez-vous commencé à travailler, avec quels mots, avec quelle base ?
On s’est retrouvés d’abord par Skype, ce qui est très commode ! Mais effectivement même si on ne s’est pas rencontré c’est un peu comme si c’était fait. J’ai vu l’endroit où il travaille, son studio, il m’a vu et on a discuté. Je crois qu’il a été d’abord soulagé de savoir que je ne voulais pas mettre Rimbaud en musique. Il avait très peur de devoir composer une musique pour les textes de Rimbaud donc là, nous nous sommes entendus tout de suite.
Ensuite, il a relu différents textes et il m’a dit qu’il trouvait Rimbaud horrible, odieux ! Je lui ai dit oui et non, on a discuté de Rimbaud. Puis, il a imaginé que je construisais un spectacle à partir des moments de la vie de Rimbaud, là aussi je lui ai dit que ce n’était pas mon intention. Cela a attisé sa curiosité, imaginer quelque chose qui est dans l’abstraction totale et à partir de là, il sentit que ce projet pouvait être très proche de son idée d’improvisation dans la musique.
Qu’écoutiez-vous quand vous étiez plus jeune ? Vos parents s'intéressaient-ils au jazz ?
Mon père était un grand amateur de jazz. Il écoutait beaucoup Coleman Hawkins, Lester Young, la génération swing. Il n’était pas musicien, mais auditeur assidu. Il allait écouter en concert : Duke Ellington, Billie Holiday, Chick Webb... Ma mère était pianiste amateur dans le registre musique classique. J’ai donc grandi avec pour fond sonore Bach, Mozart et Beethoven. Je pense que mes talents musicaux me viennent d’elle, et mes goûts, de mon père. Je joue quand même du Bach tous les jours, donc je ne peux nier son influence à elle aussi.
Quand avez-vous commencé à vous intéresser en tant que musicien à l'improvisation musicale ?
A l’âge de 12 ou 13 ans. Je n’étais pas un jeune prodige. J’aimais davantage la musique noire américaine, le jazz et Motown, Stax, le rythm and blues. Je n’étais pas vraiment fan de Led Zeppelin, Pink Floyd, ou les autres groupes de ce genre qui marchaient bien à l’époque. Le seul musicien de rock qu’on écoutait tous était bien sûr Hendrix, le symbole-même de la créativité totale. En fait, maintenant que je suis plus vieux, l’improvisation représente tout à mes yeux.
Considérez-vous la composition et l'improvisation comme deux choses entièrement distinctes ?
On fait souvent la distinction entre l’improvisation libre et la composition comme deux facettes opposées de la musique, mais personnellement je trouve qu’elles sont simplement deux réponses différentes à la question : comment s’exprimer en tant que musicien. J’ai parfois joué des morceaux entièrement improvisés qui avaient l’air d’avoir été composés. J’aime me surprendre moi-même, et parfois des choses sortent à l’improviste.
Pourquoi avez-vous choisi de travailler avec Kazuhisa Uchihashi sur ce projet ?
Tout d’abord parce qu’il est l’un de mes musiciens favoris. On a déjà collaboré au Japon et depuis il me manque beaucoup ! Il habite maintenant en Europe, il est donc plus facile de travailler avec lui en France. Il a une grande expérience du travail avec les danseurs et interprètes. Il produit des choses très intéressantes immédiatement. Il est très créatif, souple et rapide, et utilise de nombreux sons différents.
De quels instruments allez-vous jouer ?
Kazuhisa apportera avec lui un daxophone, un instrument conçu par Hans Reichel, un musicien allemand. Seules sept personnes au monde savent en jouer, dont Kazuhisa. Il jouera également de la basse et de la guitare acoustique.
Je viendrai aussi avec un saxophone alto et un soprano, un shakuhachi, une clarinette, une clarinette basse, un PC et une flûte basse. La flûte basse peut être utilisée par exemple pour les situations dramatiques. Je ne sais pas encore si on utilisera tous les instruments chaque soir, car l’improvisation jouera un grand rôle.
Lukas Hemleb veut que nous soyons très flexibles et dynamiques pour que le résultat soit différent d’un soir à l’autre. C’est une idée passionnante pour nous, les musiciens. Nous allons proposer quelque chose de très innovant !
Quand avez-vous commencé à jouer du shakuhachi ?
J’ai entendu cet instrument pour la première fois quand j’avais 20 ans, et les enregistrements de grands maestros m’ont beaucoup touché : c’est un mouvement mélodique très personnel et particulier, plein de couleurs et d’espace. Pendant longtemps, j’ai joué de cet instrument en tant qu’outil de méditation personnelle, car il est conçu au départ dans cet objectif et non pour l'interprétation publique. En 1986, j’ai reçu une bourse d’études de six mois pour le Japon et j’en ai profité pour apprendre le japonais et étudier le shakuhachi auprès de deux grands maîtres.
Avez-vous des liens particuliers avec Arthur Rimbaud / en tant qu’Américain, comment l’avez-vous découvert ?
J’ai maintenant 54 ans, mais quand j’avais 18 ans j’écoutais beaucoup de Bob Dylan, qui parle de Rimbaud dans ses chansons. Il était très à la mode à l’époque, mais c’était il y a longtemps et je manquais de maturité. Je trouve son histoire très curieuse. Ses lettres en particulier sont incroyables.
J’ai acheté l’œuvre complète de Rimbaud mais à vrai dire je n’ai pas d’idée musicale spécifique. Ses textes m’aident simplement à ressentir un contexte.
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Dates de résidence:
Du 22 août au 24 septembre 2011
RDV autour de la création
Rencontre avec Lukas Hemleb :
le 20 septembre à 18h30 au Goethe Institut, Lyon.
Babel, rencontre avec l’équipe artistique :
le 22 septembre à l’issue de la représentation
Concert Ned Rothenberg et Kazuhisa Uchihashi :
le 26 septembre à 20h, Le Club / Théâtre de la Croix-Rousse.
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