Les Bouffons de Luxe
« Impromptus »
Présentation
Propos autour du bouffon
Distribution, mentions
Gratuit / Improvisation / Théâtre
Les Bouffons de luxe :
ça informe, ça oriente, ça piaille, ça (ré-)anime, ça dédramatise (tout va bien se
passer), ça console, ça balance, ça percute, ça encaisse et ça défoule. Les
Bouffons de luxe : ça se range en 7 SAC* et ça donne le change avec des “Subsistances – Version Historique”, des “Contre-Performances”, des “Spectacles contents pour rien”, des “Speed-acting” et des “mini-conférences
galinacéennes”.
*Les SAC sont les Super Agents de Convivialité de votre Week_End.
Voir la feuille de salle (pdf / 57 ko)
“Le bouffon est une figure ambiguë. Il est à la fois dehors et dedans, autant acteur que spectateur.
Il est insolent parce qu’il est démesuré, et pas seulement parce qu’il est provocant et ironique.
Il est celui qui désacralise : la sexualité, la majesté, les mœurs, les coutumes par exemple.
Il inverse les signes.
Il se présente comme un miroir déformant de la (micro-)société dans laquelle il évolue.
Il fait rire mais il n’est pas gai.
Le bouffon n’est pas un fou. Il met en défaut la raison mais il ne perd pas la raison.
Il est l’homme de la contre utopie, l’homme qui vend l’inverse du rêve.
Il trouve toujours de l’arrière-pensée derrière la pensée, il lit entre les lignes. Mais il ne propose pas d’action, son action est libre au sens où elle est gratuite (En dehors de tout projet de société).
Aujourd’hui le bouffon est peut-être plus le roi que le fou.
Le bouffon représente ce qui reste de faussement grand, élitiste, à l’intérieur même de la démocratie.
Les bouffons contemporains sont les représentants de la puissance économique, politique, industrielle, mais à la condition qu’ils se montrent en spectacle, qu’ils se distinguent. Quand cette passion de la distinction se trouve au sein de l’égalité démocratique elle est regardée comme bouffonne. (...)”
La figure du bouffon selon le philosophe Gérard Guièze.
Propos recueillis par Olivier Papot.
Il est insolent parce qu’il est démesuré, et pas seulement parce qu’il est provocant et ironique.
Il est celui qui désacralise : la sexualité, la majesté, les mœurs, les coutumes par exemple.
Il inverse les signes.
Il se présente comme un miroir déformant de la (micro-)société dans laquelle il évolue.
Il fait rire mais il n’est pas gai.
Le bouffon n’est pas un fou. Il met en défaut la raison mais il ne perd pas la raison.
Il est l’homme de la contre utopie, l’homme qui vend l’inverse du rêve.
Il trouve toujours de l’arrière-pensée derrière la pensée, il lit entre les lignes. Mais il ne propose pas d’action, son action est libre au sens où elle est gratuite (En dehors de tout projet de société).
Aujourd’hui le bouffon est peut-être plus le roi que le fou.
Le bouffon représente ce qui reste de faussement grand, élitiste, à l’intérieur même de la démocratie.
Les bouffons contemporains sont les représentants de la puissance économique, politique, industrielle, mais à la condition qu’ils se montrent en spectacle, qu’ils se distinguent. Quand cette passion de la distinction se trouve au sein de l’égalité démocratique elle est regardée comme bouffonne. (...)”
La figure du bouffon selon le philosophe Gérard Guièze.
Propos recueillis par Olivier Papot.
Distributrion & mentions
Avec : Olivier Antoine, Flavie Avargues, Julie Binot, Beatrice Chatron, Céline Deridet, Eric Massé, Olivier Papot.
Production et résidence :
Les Subsistances / Lyon / France