La Maison des Clowns
ITA / FR / GER / JPN
« Le pont »
Présentation
Propos de Giovanna D'Ettorre
Parcours, distribution, mentions
Dates, durée, tarif, lien
Création - Cirque
Changer de pays, c’est passer d’une langue à l’autre, éprouver des difficultés à comprendre, prendre parfois les mots pour de mystérieuses abstractions. Murgle, Fritz, Bobo, Ludor, PA, sont 5 clowns.
D’origines très diverses, ils parlent tous clown, un idiome improbable mais universel : langue hachée par les dentitions, langue avalée, langue des émotions, langue incorporée, langue musiquée, langue bougée, muet.
Non loin des Subsistances, sur la passerelle de l’Homme de la Roche, ils nous invitent à les rencontrer au beau milieu du pont des langues. Là règne l’anarchie
lexicale, les grammaires incontrôlables. Mais avec eux chacun se sent soudain doté du don des langues : sans reconnaître un mot, des histoires se racontent. Un pont de Babel que l’on traverse en riant.
Voir la feuille de salle (pdf / 44 ko)
“La figure du clown comme métaphore de l’humain : je vois la vie toujours en mouvement, les humeurs se tressent, se cognent, par sens ou non-sens, absurde ou tragique.
“Le Pont des langues” est un projet inédit : la rencontre de l’architecture et les arts plastiques avec l’art clownesque.
(...)
C’est quoi un clown ? … Je ne sais pas….
Je crois à la création personnelle de l’être clown, le sens est ouvert, la surprise aussi.
Chaque création m’interroge de manière différente, un peu comme la cuisine.
Les clowns sont artisans de leur savoir-faire, je les réunis et je leur propose les conditions pour que la création puisse surgir. Le clown je ne l’invente pas, je le regarde et je le vois vivre sur le Pont dont j’ai rêvé…
Ensemble nous découvrons cette histoire qui prend corps avec des clowns qui m’échappent, qui s’échappent à eux-mêmes. Le rêve nous porte, nous interroge, nous fait douter et beaucoup rire.
5 clowns, 5 histoires qui travaillent ensemble. (...)
L’histoire de la Compagnie La Maison des Clowns s’écrit avec les surprises et les accidents de notre parcours. L’espace et l’imaginaire se remplissent du vécu pour que le public puisse recevoir une vraie expérience (clownesque) et non pas du folklore.” Giovanna d’Ettorre
“Le Pont des langues” est un projet inédit : la rencontre de l’architecture et les arts plastiques avec l’art clownesque.
(...)
C’est quoi un clown ? … Je ne sais pas….
Je crois à la création personnelle de l’être clown, le sens est ouvert, la surprise aussi.
Chaque création m’interroge de manière différente, un peu comme la cuisine.
Les clowns sont artisans de leur savoir-faire, je les réunis et je leur propose les conditions pour que la création puisse surgir. Le clown je ne l’invente pas, je le regarde et je le vois vivre sur le Pont dont j’ai rêvé…
Ensemble nous découvrons cette histoire qui prend corps avec des clowns qui m’échappent, qui s’échappent à eux-mêmes. Le rêve nous porte, nous interroge, nous fait douter et beaucoup rire.
5 clowns, 5 histoires qui travaillent ensemble. (...)
L’histoire de la Compagnie La Maison des Clowns s’écrit avec les surprises et les accidents de notre parcours. L’espace et l’imaginaire se remplissent du vécu pour que le public puisse recevoir une vraie expérience (clownesque) et non pas du folklore.” Giovanna d’Ettorre
Parcours
Italie. Giovanna d’Ettorre développe sa formation théâtrale au C.N.A.C de Châlons-en-Champagne, puis travaille pour le cirque, le théâtre, le cabaret, en tant que clown, actrice et metteur en scène. Elle explore et métisse différentes formes de spectacle vivant auprès de la Cie Turbulence, Le Cirque Plume, Le Théâtre des Lucioles, Alfredo Arias, Hervé Pierre, Daniel Lemahieu, le Clown Chocolat au Cirque du Tonnerre à Montréal, le Cirque du Soleil, Christophe Huysman …. Parallèlement, elle crée plusieurs mises en scène et intervient au sein du FRACO (Formation Réservée à l’Acteur Comique et au Clown) à Lyon. En 2007, elle crée “La Maison des Clowns” et collabore à la mise en scène de la nouvelle revue du Casino Le Rhul à Nice.France. Après ses études aux Beaux-Arts, Côme Delain (Murgle) se tourne vers le spectacle vivant et réalise en solo, ou avec d’autres artistes (danseurs ou clowns) des performances. Il crée Murgle (prononcer “Meurt-Gueule”), personnage issu du clown, ambigü, alternant terroriste/séducteur, brutalité et douceur. Côme est aussi comédien pour la Cie Deuxième Groupe d’Intervention (théâtre de rue) avec laquelle il poursuit une collaboration depuis environ 5 ans. Son travail actuel est toujours protéiforme et nourri d’influences et de pratiques diverses comme la danse butô et le
human beat-box.
Allemagne. Heinzy Lorenzen (Fritz) travaille au sein du Footsbarn Travelling Theatre de 93 à 99. Il crée et tourne dans le monde entier 7 spectacles dont “Le Conte d’hiver”, “Don Juan” et “L’Arbre à Palabres”. Il travaille depuis 2001 en tant que pédagogue et metteur en scène à la Scène Sur Saône où il crée des pièces originales et adaptations. Il est co-fondateur et directeur pédagogique du F.R.A.C.O. (Formation Réservée à l’Acteur Comique et Clown) en 2004-05. En 2003, il joue dans une mise en scène d’Olivier Perrier (Fédérés CDN Montluçon) “La Noce chez les petits bourgeois” de Brecht. En 1999, il fonde le Théâtre Des Racines Nées et en 2004, il intègre La Maison des Clowns.
France. Après des études de lettre à la Sorbonne, Cédric Paga (Ludor Citrik) plonge dans le spectacle vivant en tant que comédien, danseur, circassien et clown. Autodidacte, il explore sa personnalité auprès de Laurent Gauthier, Mario Gonzales, Eric Blouet, La Clown Compagnie, le Cirque Romanes, et La Muse Gueule (performance circassienne). En 2000, il donne naissance au clown Ludor Citrik. Il travaille d’abord l’improvisation puis en 2002 est lauréat de Jeunes Talents de
Cirque et crée le spectacle « Je ne suis pas un numéro ». Après plusieurs collaborations en danse, théâtre, il intègre en 2004 “La Maison des Clowns”. En 2007, il écrit et crée “Mon Pire Cauchemar” puis participe à un travail chorégraphié par Kader Belarbi de l’Opéra de Paris.
France. Après des études en Sport-Étude Escalade à Barcelonnette, Anicet Leone (PA) se penche durant 3 ans sur les arts plastiques à l’Ecole des Beaux Arts à Avignon pour y rencontrer la performance puis l'art de la scène par l'intermédiaire d'un atelier de clown avec Benjamin Dukhan. Il plonge dans le monde du cirque (Ecole Piste d'Azur à la Roquette/Siagne, Ecole du Lido à Toulouse) pour développer l'acrobatie sur mât chinois. Il continue le travail du clown en stage notamment avec
Cédric Paga, Eric Blouet et à différentes occasions où il commence à se produire alliant la technique de cirque et son passé de grimpeur.
Japon. Gen Shimaoka (Le Passant) est comédien, musicien et compositeur. Il fait des études de littérature anglaise à Kwansi Gakuin University au Japon pendant 5 ans avant de partir pour les Etats-Unis en 1984. Il apprend et perfectionne la contrebasse à Southern Methodist University (Master of music) à Dallas puis à Juilliard School (Professional Studies Program) à New-York. Il arrive à Paris en 1990 et enseigne la contrebasse à l'Institut François Rabbah, pratique le théâtre à
l'Alliance Française et le chant lyrique (baryton et contre-ténor). Il devient soliste dans plusieurs orchestres français et étrangers dont Orchestra Ensemble Kanazawa (Japon), Ensemble Orchestral Harmonia Nova (Paris), The Juilliard Orchestra (New-York). Il joue du jazz dans Quartet (avec Ralph Thomas, Regilnaldo Batista, Ted Hawke) et Trio (avec Ton Xavier et Ted Hawke).Entre 1997 et 2003, il collabore dans plusieurs pièces de théâtre aux côtés de Masaki Iwana, Giovanna d'Ettorre, Angela Laurier, Les Colporteurs… et au cinéma dans “Stupeur et tremblement” d'Alain
Corneau…
Distribution & mentions
Mise en scène : Giovanna d’Ettorre. Les clowns : Anicet Leone (PA), Cédric Paga (Ludor Citrik), Heinzi Karl Lorenzen (Fritz), Boris Arquier (Bobo), Côme Delain (Murgle). Le passant : Gen Shimaoka. Sirlence : Jean Tremble. Scénographie : Goury.Production et résidence :
Les Subsistances / Lyon / France